Investir en faveur des femmes “accélérer le rythme “

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En cette Journée internationale des droits des femmes, nous honorons les femmes et les filles du monde entier et nous saluons tous les résultats qu’elles ont obtenus dans la lutte pour l’égalité. Les femmes et les filles ont réalisé des progrès considérables en renversant les barrières, en déconstruisant les stéréotypes et en montrant la voie du progrès vers un monde plus juste et plus égalitaire. Droits des femmes Les droits des femmes sont des droits revendiqués pour les femmes dans de nombreuses sociétés à travers le monde, qui constituent la base du mouvement pour les droits des femmes du xixe siècle ainsi que le combat des mouvements féministes depuis le xxe siècle. Ils diffèrent des notions plus larges de droits humains en déclarant qu'il existe des inégalités historiques inhérentes s'opposant à l'exercice des droits des femmes et des filles, en faveur des hommes et des garçons. La défense de ces droits est un objectif afin de parvenir à une société plus égalitaire. Les problématiques communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits : d'intégrité corporelle et d'autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d'entrer dans un contrat légal, de travailler, d'avoir accès à l'égalité salariale, de maîtriser sa reproduction (contraception et avortement), de propriété, d'accéder à l'éducation. Depuis 1945, les droits des femmes font l'objet de conventions internationales visant à les garantir, mais les femmes continuent de ne pas jouir de l’égalité des droits avec les hommes. La protection des droits des femmes dans le droit international La Charte des Nations unies, adoptée en 1945, fait de l’égalité entre les hommes et les femmes une des garanties fondamentales des droits de l’homme. En 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme a affirmé que chacun pouvait se prévaloir des droits qu’elle proclamait « sans distinction aucune, notamment (…) de sexe (…) ». En 1967, les États membres de l'ONU ont adopté la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, qui affirme que la violence à l’égard des femmes constitue une violation des droits de la personne humaine. En 1979, l’Assemblée générale de l'ONU adopte la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes et déclare dans son préambule, que, en dépit de l’existence de divers instruments, les femmes continuent de ne pas jouir de l’égalité des droits avec les hommes. La Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (Charte de Banjul) adoptée en 1981 par l’Organisation de l'unité africaine interdit la discrimination pour quelque motif que ce soit, y compris la discrimination sexiste, dans la jouissance des droits qu’elle garantit. Son article 18 mentionne spécifiquement l’obligation faite aux États africains « de veiller à l’élimination de toute discrimination contre la femme et d’assurer la protection des droits des femmes et de l’enfant tels qu’énoncés dans les déclarations et conventions internationales ».

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