Les pays membres de la CEMAC et la RDC décident d’interdire l’exportation du bois en grume en 2028

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L’interdiction d’exporter des grumes de bois d’Afrique Centrale fixée en 2028 est désormais officielle. L’objectif de laisser aux pays membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) le temps de s’adapter et de trouver des alternatives financières. Les Etats membres de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA, Guinée équatoriale) et la RDC, ont jusqu’au 1er janvier 2028 pour interdire « de façon absolue » l’exploitation de bois non transformé, et la mise en œuvre de cette mesure visant à encourager la 2ème transformation locale du bois être applicable, conformément au texte officiel signé par le président du conseil des ministres en charges des forêts de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), le 23 février 2024 à Bangui, la capitale de République centrafricaine. Mais apprend-on, chacun des pays est chargé de mettre « progressivement » en œuvre ces mesures dès le 01er janvier 2025. Toutefois, « les exploitations sous forme de grumes restent autorisées entre les pays de la CEMAC, ainsi qu’avec le RDC, afin d’encourager les échanges industriels dans le cadre de l’activation des chaînes de valeurs transfrontalières » a mentionné le Président du conseil des ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale, Richard Filakota. Au Congo, l’interdiction de l’exploitation de grumes a été mise en œuvre depuis le 1er janvier 2023, via l’octroi de quotas de grumes dans l’exploitation continue. Cependant, les freins actuels se traduisent en chiffres : le Bassin du Congo représente 20% des exploitations de grumes tropicales, mais seulement 6% de celle des sciages pour les mêmes bois et 1% du commerce de contreplaqués tropicaux, c’est-à-dire de bois ayant subi plusieurs transformation, selon les données de la CEMAC.

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