Zones clés pour la biodiversité répertoriées,pour une superficie de 92 403 km2.

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Lancé le 11 octobre 2022, le projet « Zones clés pour la biodiversité » s'est achevé le 31 mars dernier. L'objectif principal était de réévaluer les anciennes zones clés pour la biodiversité et d'en identifier de nouvelles, susceptibles de bénéficier de ce prestigieux statut. Ainsi, l'ensemble des zones clés pour la biodiversité représente une superficie terrestre globale de 92 403 km², soit l'équivalent de 27 % de la superficie terrestre de la République du Congo. Dans cette optique, la Ministre de l'Environnement, du Développement Durable et du Bassin du Congo, S.E. Mme Arlette Soudan-Nonault, a clôturé le 12 avril à Brazzaville le projet des Zones clés pour la biodiversité du Congo. Ont été identifiées dix aires protégées terrestres, deux aires maritimes protégées et huit concessions forestières. Il s'agit, entre autres, des parcs nationaux de Nouabalé-Ndoki, Odzala-Kokoua, Ntokou-Pikounda, Ogoué-Lékéti et Conkouati-Douli dans leurs parties continentale et marine, la réserve de biosphère de Dimonika, la réserve communautaire du Lac Télé, la réserve marine communautaire de la baie de Loango, la réserve naturelle de Tchimpounga, la réserve de faune de Léfini et les sanctuaires de gorilles de Lesio-Louna et de Lossi, ainsi que les unités forestières d'aménagement de Mokabi (partie Sud), Mbomo-Kéllé (partie Nord), Tala-Tala, Jua-Ikié, Karagoua, Ngombé-Epoma, Kabo-Loundoungou-Toukoulaka, Pokola et enfin, l'unité forestière d'exploitation de Massanga. Le directeur général de la Wildlife Conservation Society (WCS), Richard Malonga, a déclaré : « Le véritable succès de ce projet repose sur la connaissance des zones pertinentes pour la biodiversité au Congo. WCS Congo, en tant qu'organisation formellement engagée à appuyer le Congo dans la préservation de la biodiversité, sera à vos côtés pour soutenir les efforts du pays dans l'élaboration des stratégies et plans nationaux sur la biodiversité. » Alors que cette phase financée par le Fonds Bezos s'achève, S.E. Mme la ministre a exprimé le souhait de compter sur l'appui technique de la WCS Congo pour explorer au-delà des autres sites non identifiés qui pourraient faire l'objet de propositions futures au Groupe de coordination nationale, afin de compléter les vingt sites existants. S.E. Mme la Ministre a souligné : « La République du Congo peut légitimement s'en satisfaire, puisque ce chiffre avoisine le seuil du cadre de la stratégie mondiale sur la biodiversité 2020-2030, qui est de convertir 30 % de la planète en zones protégées d'ici 2030 », ajoutant, « les résultats obtenus serviront le pays dans l'élaboration de sa nouvelle stratégie nationale sur la diversité biologique, mais aussi dans sa politique d'affectation des terres, en tenant compte de l'importance de la biodiversité présente dans les différentes zones. » Notons qu'il a été mis en place une coordination nationale regroupant les experts des différents départements ministériels, les représentants des groupes taxonomiques, des organisations non gouvernementales du secteur privé, de la société civile et des peuples autochtones.

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